Mêmes causes, mêmes effets?

Publié le par Jacques Ernewein

La crise de 2008, à partir de la faillite de Lehman Brothers était prévisible par les économistes qui montrent l’illusoire prétention des étatistes à vouloir changer la société par des excès de règlementations.

Ces excès en 2008 ont conduits aux subprimes et cette « mauvaise dette pour de bonnes raisons politiques » a conduit le monde à un crack boursier et économique retentissant. Certains pays ne s’en sont pas encore remis que déjà de nouvelles alertes pour des raisons identiques se font jour. En effet, les mauvais procédés qui ont permis le crack de 2008 n’ont pas été éradiqués malgré les règlementations du FMI et des plus puissants états de la planète.

La responsabilité individuelle continue d’être oubliée au profit d’une réglementation technique qui paraît de plus en plus sophistiquée. Ainsi le mal continue sa prolifération. Aujourd’hui c’est la Deutsche Bank qui attire l’attention. Elle a un en-cours en produits dérivés de 46 000 milliards de dollars. Ses fonds propres sont ridiculement faibles par rapport à cet en-cours et c’est ce qui crée le danger, car comme Lehman Brothers en son temps, Deutsche Bank se sent « too big to fail ».

L’administration américaine envisage de lui infliger une amende de 14 milliards de dollars, il ne lui resterait alors plus de fonds propres et la faillite serait proche.

 Pour tenter d’éviter ce cauchemar, La Chancelière allemande et son ministre de l’économie cherchent le moyen de renflouer la banque. Déjà le FMI et la FED se sont rétractés.

Est-ce que l’Union Européenne obligera les états membres à financer ? Comme le conclut l’auteur de l’article sur lequel je m’appuie (Jacques Garello professeur émérite à l’université d’Aix-en Provence) : « triste destin du capitalisme de connivence ! ».

Publié dans économies France

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