Quand la fiction rejoint la réalité, alors demain tous implantés ??
Les inventeurs vont toujours plus loin. Ils planchent sur des technologies révolutionnaires, implantées dans le corps. Interface entre le cerveau et l’ordinateur, tatouages intelligents, contraceptif électronique : revue d'idées folles qui deviendront bientôt réalité.
"Un dur, un vrai, un tatoué"... Connecté ! Partant du principe qu'un utilisateur de smartphone saisit 39 fois son mot de passe chaque jour, un constructeur américain a développé un tatouage électronique apposé sur l'avant-bras du propriétaire du téléphone. En l'approchant de l'appareil, il s'identifie immédiatement. Le système, présenté en septembre dernier, permettrait également de régler ses achats en un clin d'œil.
Toujours dans le domaine de la téléphonie, les chercheurs planchent sur une technologie rendant possible l'émission de sons directement dans l'oreille, en utilisant la moelle osseuse comme une enceinte. Si ce projet fait un peu froid dans le dos, que dire de celui de ces autres scientifiques ? Ils tentent de concevoir des implants oculaires pour capturer une image d'un clignement d'oeil, clichés ensuite stockés dans le corps.
L'union de l'homme et de la machine n'est peut-être plus pour longtemps du ressort de la science-fiction. Les chercheurs de Harvard sont parvenus à transmettre un message d'un cerveau humain à un ordinateur. Encourageant, au point que l'un des leaders de l'informatique estime que cette technologie sera disponible d'ici à 2020.
La technologie implantée intéresse de près le secteur de la santé. Des chercheurs de l'université de Boston développent un pancréas bionique qui contrôlerait le taux de glycémie des diabétiques. A Londres, des scientifiques travaillent sur des capsules électroniques pour surveiller le taux de graisse des patients obèses.
Quant à l'implant contraceptif, il existe déjà. Mais celui que finance la Fondation Bill & Melinda Gates est révolutionnaire. Il s'agit d'une puce sous-cutanée, utilisable grâce à une télécommande qui permettra d'activer ou de désactiver l'implant. La femme pourra la garder seize ans. Selon le Massachusetts Institue of Technology (MIT), qui développe la puce contraceptive, elle sera prête à être commercialisée en 2018.
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